mercredi 10 mars 2010

Définitions astronomiques

Que ce soit en astrologie occidentale ou en astrologie indienne, les signes portent le nom des constellations qui en étaient les plus proches à l'époque du choix de ces dénominations, il y a près de 3 000 ans, mais cette correspondance entre noms des signes et noms des constellations n'existe plus de nos jours en raison de la précession des équinoxes. En revanche, pour l'astrologie chinoise, il n'y a jamais eu de lien entre le nom des signes et celui des constellations.

L'astrologie occidentale classique part du début du Bélier, point défini par l'intersection de l'écliptique (trajet apparent du Soleil sur la voûte céleste au cours de l'année) et de l'équateur céleste. C'est le point où passe le Soleil à l'équinoxe de printemps.

Le calendrier moderne étant défini par le mouvement de la Terre autour du Soleil (calendrier de type « solaire »), et l'orbite de la Terre étant sensiblement circulaire, il est facile de déterminer dans quel signe passe le Soleil un jour donné : sa position est pratiquement identique d'une année à l'autre, si on néglige la légère variation due aux années bissextiles. Ce sont ces dates qui figurent dans les articles consacrés aux différents signes.

L'astrologie sidérale, contrairement à l'astrologie classique, se repère par rapport aux constellations et aux étoiles. Pour cette forme d'astrologie, il est nécessaire de tenir compte de l'effet de la précession des équinoxes, qui fait dériver le point vernal d'un degré tous les 72 ans (et donc, décale sensiblement le calendrier lié aux étoiles d'un jour tous les 71 ans). Ce changement progressif conduit à un cycle de 26 000 ans, à l'issue duquel les constellations retrouvent leur place primitive (au mouvement propre des étoiles près).

Pour déterminer le signe dans lequel se trouve la Lune ou une planète, il est nécessaire de recourir à un éphéméride, ou à un programme informatique spécialisé en astronomie. De tels programmes permettent de calculer rapidement un horoscope, ce qui permet à l'astrologue de se consacrer à l'interprétation astrologique plutôt qu'au calcul.

Selon l'historien de l'astrologie Jacques Halbronn (cf le site teleprovidence.com),le découpage en 12 est indissociable du calendrier soli-lunaire tout comme le fait de commencer le zodiaque par le signe ou la constellation du Bélier. Selon lui, la théorie des aspects suffisait à découper tout cycle astrologique, à partir des conjonctions se faisant entre une planéte et une étoile fixe (en particulier les 4 étoiles dites royales), ce qui ne posait aucun probléme au regard de la précession des équinoxes puisque cela ne dépendait aucunement des saisons.

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